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Biennale de Lyon

Biennale de Lyon

Par admin marius-bouvier, publié le vendredi 29 septembre 2017 13:33 - Mis à jour le vendredi 29 septembre 2017 13:38

Tous à la Biennale !

Mardi 26 septembre, une soixantaine d’élèves du lycée Marius Bouvier s'est rendue à la Biennale d'Art Contemporain de Lyon. Cette action s'inscrit dans le cadre du contrat d'objectifs du lycée, au sein de la thématique d’ouverture au monde et à la culture. La sortie était organisée par Mme Mifsud, professeur d'arts appliqués, et Mme Crouzet, Documentaliste ; deux professeurs, Mme Belliard et M Brochard les aidaient pour l'encadrement.
Les élèves de 2nde bac pro SN (systèmes numériques), de 2nde BP MEI (maintenance des équipements industriels) et 2nde MS (métiers de la sécurité) ont tout d'abord découvert le quartier Confluences, en arpentant les quais de Saône, du "Cube orange" situé à la place des anciens Salins, avec son creusement sphérique apportant de la lumière dans tout le bâtiment, au "Cube vert", siège d'EuroNews, lui aussi percé. Ces deux ouvrages des architectes Jacob&MacFarlane ont impressionné les élèves et les ont fait prendre conscience de la modernité du quartier lyonnais de Confluences.
Puis il sont entrés au sein de la Sucrière, dans les anciens entrepôts de sucre des Docks lyonnais, où se tient maintenant une partie de la Biennale.
Cette année, la thématique de la Biennale était : "les mondes flottants" ; le choix de Thierry Raspail, directeur de la Biennale, est de montrer que l’entrée dans la post-modernité (mondialisation, flux d'images, réalité augmentée, objets connectes, réseaux sociaux...) crée un monde mouvant, peu stable. Comment les artistes du monde entier se saisissent-ils de cette modernité ?
Grâce à la visite guidée, les œuvres des artistes contemporains ont pu prendre tout leur sens. Les élèves ont été stupéfaits de l’œuvre de Marco Godinho : il a, avec un tampon "Forever Immigrant", tamponne les murs entiers, extérieurs et intérieurs de la Biennale, l'ensemble formant une vague rappelant le sort des migrants en Méditerranée. L'artiste Robert Breer, lui, interroge la solitude du monde post-moderne, à travers ses sphère blanches se déplaçant toutes seules dans la Sucrière, œuvre qui fait écho à celle de Dario Villalba représentant le corps des oubliés de la société moderne : SDF, migrants, internés psychiatriques, et dans lesquels on se voit comme dans un miroir. Le coup de cœur des élèves est allé vers l’œuvre de l'argentin Tomas Saraceno : une araignée placée dans le noir depuis plusieurs mois, ayant tissé une gigantesque toile éclairée par des projecteurs, et qui figure les réseaux sociaux structurant l'espace et le temps.
Une sortie réussie, qui servira de base à un travail spécifique en Arts Appliqués, et qui marquera certainement les élèves : dans quel monde flottant souhaitons-nous vivre ?

Légende des photos : les élèves devant la Sucrière / le Cube Rouge / "l'Hyper-toile du Web" de T Saraceno.