Sur les pas des maquisards, à Vassieux
Sur les pas des maquisards, à Vassieux
Les élèves du Lycée Marius Bouvier de Tournon ont bénéficié d'une sortie sur un des sites les plus marquants de notre région : le plateau du Vercors, Citadelle de la liberté, haut lieu de la mémoire nationale, chargé d’une des pages les plus dramatiques de l’histoire de la Seconde guerre mondiale dans notre région. Cette journée s'inscrit dans un vaste projet Mémoire de Guerres, qui a déjà permis à une classe de partir au Camp des Milles à Aix, et une autre à la prison Montluc et Caluire, lieu d'arrestation de Jean Moulin.
Le projet est soutenu par la Région Auvergne/Rhône-Alpes.
La classe de 3ème PréPro, a pu profiter de ce projet. Accompagnée de ses professeurs, la section, en se rendant à Vassieux en Vercors, s’est penchée sur l’un des thème à son programme d’Histoire : la Seconde Guerre Mondiale et la Résistance.
Le matin, les élèves ont été reçu au musée de la Résistance, situé au centre de Vassieux-en-Vercors, village Compagnon de la Libération. Le Vercors est célèbre pouravoir accueilli pendant la Seconde Guerre mondiale de nombreux résistants, pour être devenu l'un des plus importants maquis de France, et pour avoir connu un dénouement tragique durant l’été 1944
Ils ont pu apprécier l’immense fresque du musée, commentée de façon lumineuse par notre guide.Le musée raconte l’organisation de ce « maquis refuge », l’évolution de son rôle, la création de la « République du Vercors », les combats du Vercors, la fin tragique de ce maquis et le drame des civils.
Ils ont pu également découvrir les armes utilisées et les objets indispensables à la rude vie menée par les maquisards dans les montagnes du Vercors : faux papiers d’identité, postes radio, tickets de rationnement etc…
La seconde partie de la visite a amené la classe dans les rues du village. En arpentant le bourg, les élèves ont pu voir les restes des planeurs utilisés par l’armée allemande le 21 juillet 1944. Planeurs qui ont permis à l’armée allemande de déployer plusieurs milliers de soldats pour commettre brutalités, atrocités, et massacre sans merci des Résistants et des civils considérés comme complices et soutien des maquisards.
Les élèves ont pu également découvrir le bilan humain et matériel, la reconstruction du village et de la vie quotidienne et enfin la construction de la mémoire, des commémorations aux lieux de souvenir.
Rédaction : M. El kadiri, professeur de Lettres-Histoire