"Gorgée d'eau" : La Comédie Itinérante
Avec "Gorgée d'eau" : La Comédie Itinérante au Lycée Marius Bouvier
Mardi 6 décembre au soir, le gymnase du Lycée Marius Bouvier changeait de destination :
en effet, une représentation de la pièce Gorgée d'Eau, écrite par Penda Diouf et mise en scène par Maëlle Dequiedt et en leur présence à toutes deux, y était donnée.
Cette soirée s'inscrivait dans un vaste projet Théâtre menée par Mme Sahraoui, professeure de Lettres, avec sa classe de 1ère Bac Pro Systèmes Numériques,
en partenariat avec la communauté de communes ArcheAgglo et la Comédie de Valence, dans le cadre de la Comédie Itinérante.
Étaient présents lors de cette représentation, en plus les élèves et un public toujours fidèle : Marc Lainé, Directeur de la Comédie de Valence, Philippe Rachet, Directeur des relations publiques ;
Paul Barbery, adjoint à la culture de la ville de Tournon, Béatrice Four, vice-présidente à la Culture pour ArcheAgglo, Aurélien Gautier, chargé de mission pour l'action culturelle à Archeagglo,
accueillis par Nicolas Charrel, Proviseur du Lycée.
La représentation était filmée par Alexandre Hilaire, cinéaste, dans le cadre d'un projet de film documentaire sur le Lycée Professionnel Marius Bouvier où ce jeune réalisateur a lui-même été élève il y a quelques années et qui l'a ouvert à la culture ; il y filme des élèves qui, comme lui, rencontrent le théâtre, des œuvres, des auteurs&autrices et comédiens&comédiennes et peut-être en sortiront changés...
"Gorgée d'eau" : une pièce sur notre futur ? Sur un sol jonché d'écorces rouges, une fille et sa mère se parlent, s'affrontent parfois ; la mère cultive un arbre, la jeune fille évoque le collège et une petite de Sixième disparue, puis l'oubli de ce drame par des événements climatiques extrêmes : une pluie d'oiseaux morts et pas une goutte d'eau depuis des mois... Au fil de leur tête à tête, la menace climatique se fait de plus en plus forte...
Un texte d'une grande intensité, incarné avec passion par deux comédiennes de grand talent : Lise Lomi et Mylène Wagram.
Les élèves ont particulièrement apprécié cette représentation qui questionne sur l'avenir incertain et comment s'y préparer ; ils avaient par ailleurs bénéficié, grâce au projet et l'aide financière d'ArcheAgglo, d'ateliers d’écritures avec l'auteure et la metteur en scène les deux jours précédents, pour leur permettre de mieux accéder au texte et pour ouvrir à la créativité.
Une soirée des plus réussie, sous le signe d'A Gramsci : "le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et c'est dans ce clair-obscur que surgissent des monstres.".